Ces délicates empreintes situées à la jonction du dos et des hanches suscitent la curiosité depuis des générations. Explorez leurs origines biologiques, leur signification dans les légendes anciennes et ce qu’elles dévoilent sur la structure du corps humain. Une caractéristique anatomique à la fois fascinante et empreinte de mystère.
Les fossettes lombaires : un héritage génétique chargé de symboles

Ces petites empreintes creusées dans le bas du dos portent un nom poétique : les fossettes de Vénus, en l’honneur de la déesse romaine de l’amour et de la beauté. Leur présence s’explique par une attache ligamentaire particulière qui relie la peau au bassin. Résultat ? Deux jolis creux qui ne se manifestent que chez certaines personnes, sans qu’on puisse les créer par un effort volontaire.
Leur apparition n’a rien à voir avec votre niveau d’activité physique ou votre discipline sportive. C’est un trait purement héréditaire, au même titre que la forme de votre nez ou la couleur de vos yeux. Si vos parents ou grands-parents en sont dotés, vous avez statistiquement plus de chances de les avoir aussi.
Et chez les hommes alors ?

Chez les hommes, on parle souvent des « trous d’Apollon », en référence au dieu de la beauté masculine et de l’harmonie. Le mécanisme anatomique est exactement le même, tout comme son origine génétique, mais l’appellation évoque davantage la force et le masculin. Dans tous les cas, ces fossettes sont parfois associées à une silhouette équilibrée, bien qu’elles ne soient pas un gage de santé ou de performance sportive.
