Les accidents vasculaires cérébraux sont très fréquents : en France, ils surviennent toutes les quatre minutes, ce qui représente plus de 140 000 cas par an, selon les données publiées par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Il s’agit d’une maladie grave qui survient à la suite de la rupture ou de l’obstruction d’un vaisseau sanguin dans le cerveau. L’AVC peut survenir à tout âge, mais l’âge moyen des personnes qui en souffrent est de 74 ans. En raison de lésions cérébrales, l’AVC est une urgence qui nécessite des soins médicaux immédiats.
Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral ?
L’abréviation AVC est l’abréviation de « Stroke of the Brain ». Dans le langage courant, le terme « attaque » est souvent utilisé pour désigner un accident vasculaire cérébral.
Un accident vasculaire cérébral se produit lorsque le flux sanguin vers ou à l’intérieur du cerveau est perturbé en raison d’un blocage dans un vaisseau sanguin (ou artère), ce qu’on appelle un accident vasculaire cérébral ischémique, ou en raison d’une rupture d’un vaisseau, appelé accident vasculaire cérébral hémorragique.
L’AVC ischémique, aussi appelé infarctus cérébral, est le cas le plus fréquent : il touche 85 % des cas d’AVC. Ce type d’AVC survient à la suite d’un blocage d’une artère par une plaque d’athérosclérose riche en cholestérol (thrombose cérébrale) ou par un caillot sanguin (embolie cérébrale).
En revanche, l’AVC hémorragique ne touche que 15 % des cas. Le plus souvent, elle est causée par une rupture de l’anévrisme, c’est-à-dire une poche formée à la suite d’une modification de la paroi artérielle.
