Le can-cer du colon augmente chez les moins de 50 ans : un chirurgien donne à ses patients un conseil clé qui pourrait les aider

 

  • Une alimentation déséquilibrée : Trop de restauration rapide, de viandes transformées et de sodas. L’intestin n’est pas conçu pour cela. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe même les viandes transformées parmi les substances cancérogènes avérées.
  • Un mode de vie trop sédentaire : Nous passons nos journées assis, et cela augmente le risque de cancer du côlon de 25 à 50 %. L’activité physique stimule la digestion et protège l’intestin.
  • Une exposition accrue aux toxines : Entre les antibiotiques pris en excès, les aliments ultra-transformés et la pollution, notre microbiote intestinal est affaibli. Or, un intestin en bonne santé joue un rôle essentiel dans la prévention des maladies.
  • Un diagnostic souvent tardif : Beaucoup de jeunes et même certains médecins n’envisagent pas ce cancer si tôt. Résultat ? Lorsqu’il est détecté, il est souvent déjà avancé.
    Mais alors, comment éviter d’être pris au piège ?

Le conseil du chirurgien qui peut vous sauver la vie

Le Dr Parul Shukla, spécialiste en chirurgie colorectale, est formel : le dépistage précoce est la meilleure arme contre le cancer du côlon.

  • Améliorer son alimentation, faire du sport et boire moins d’alcool sont des habitudes bénéfiques, mais elles ne suffisent pas.
  • Un simple test de dépistage permet de détecter et d’éliminer des polypes avant qu’ils ne deviennent cancéreux.

Le cancer du côlon ne se développe pas du jour au lendemain. Il commence souvent par de petits polypes bénins qui, avec le temps, peuvent évoluer en tumeurs. Une coloscopie ou un test de dépistage permet de les identifier à temps.

Pourtant, beaucoup attendent trop longtemps, pensant qu’ils sont en bonne santé simplement parce qu’ils ne ressentent rien.

À quel âge faut-il se faire dépister ?

Pendant longtemps, l’âge recommandé pour une première coloscopie était de 50 ans. Mais face à l’augmentation des cas chez les plus jeunes :

  • Les experts recommandent désormais un premier dépistage dès 45 ans.
  • Si un membre de votre famille a eu un cancer du côlon ou des polypes, il est conseillé de le faire 10 ans plus tôt que lui.
  • Malgré ces recommandations, 1 adulte éligible sur 3 ne fait pas son dépistage. Une négligence qui peut être fatale.

Le Dr Shukla insiste : « Si mon père a eu un polype avancé, je dois le savoir, car cela signifie que je dois me faire dépister bien avant l’âge recommandé. »