Raphaël Martin pensait avoir tout réussi : une fortune bâtie à partir de rien, un empire commercial florissant, des propriétés dans plusieurs pays… Mais à 40 ans, il vivait dans une solitude glaciale. Sa femme, Camille, était décédée tragiquement lors de l’accouchement de leurs jumeaux, Hugo et Léa. Brisé par le chagrin, Raphaël s’était plongé dans le travail, fuyant sa maison vide et son rôle de père comme on fuit une douleur trop vive.
Pendant huit longs mois, les enfants n’avaient connu que le ballet impersonnel des nourrices. Aucune ne restait, aucune ne parvenait à calmer leurs pleurs ou à réchauffer l’atmosphère de ce manoir bien trop grand.
Jusqu’au jour où Manon est arrivée.
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