« Maman, regarde ! Il me ressemble comme deux gouttes d’eau ! » — Et la vérité lui fit flancher les jambes…

La fuite et la résurgence de l’espoir

Le garçon leva les yeux, pétrifié, avant de s’enfuir dans une ruelle. Claire se mit à courir sous la pluie, criant son prénom, mais il avait déjà disparu.
Ce soir-là, impossible de fermer l’œil. L’image de ce visage la hantait. Elle savait. Son instinct de mère ne pouvait pas se tromper.

Au petit matin, elle appela son amie Marion Lefèvre, détective privée et ancienne enquêtrice sur l’affaire.
« Marion… je crois que je l’ai retrouvé. »

La rencontre sous la pluie

Elles se postèrent toute la journée près de la boulangerie du coin. À la tombée de la nuit, le garçon réapparut, un sac à dos déchiré sur les épaules. Claire, tremblante, s’approcha doucement :
« Bonjour… tu dois avoir froid. Viens, je t’offre quelque chose de chaud. »

Hésitant, il finit par accepter. Devant un chocolat chaud fumant et des crêpes moelleuses, elle lui demanda son nom.

« Nathan », répondit-il d’une voix basse. « C’est comme ça que m’appelait la dame qui s’occupait de moi. »

Les mots résonnèrent comme un coup de tonnerre. Nathan. Son Nathan.

Le signe qui ne trompe pas

Claire remarqua alors autour de son cou un petit pendentif en forme d’avion argenté — celui qu’elle lui avait offert pour ses cinq ans.
« Où as-tu trouvé ça ? » demanda-t-elle, la gorge serrée.
« C’est ma maman qui me l’a donné », dit-il simplement. « Avant de disparaître. »

Pendant que Claire retenait ses larmes, Marion profita d’un instant pour prélever discrètement un échantillon d’ADN.
Le lendemain, le résultat tomba : correspondance à 99,9 %.