Nathan Dubois était vivant.
Des retrouvailles bouleversantes
Lorsqu’elle entra dans la petite auberge où il logeait, Nathan était assis près de la fenêtre, fixant la pluie. Claire s’approcha, le cœur battant :
« Nathan… c’est moi. Je suis ta maman. »
Le garçon la regarda, perdu, puis baissa les yeux sur son pendentif.
« C’est toi qui me l’as donné, n’est-ce pas ? »
Elle hocha la tête, les larmes coulant sans retenue.
« Oui, mon amour. Je ne t’ai jamais oublié. Je t’ai cherché chaque jour. »
Alors, lentement, Nathan tendit sa main vers la sienne. Une petite main tremblante, mais pleine de confiance retrouvée.
Une famille enfin réunie
Ce soir-là, Lucas entra timidement dans la chambre.
« Maman dit que tu es mon frère. Tu veux jouer avec moi ? »
Nathan hésita, puis esquissa un sourire fragile. Le premier depuis cinq ans. Claire sentit son cœur se reconstruire morceau par morceau.
Les semaines suivantes furent consacrées à la thérapie, aux démarches juridiques et à la reconstruction d’un lien perdu. Claire créa la Fondation Marque d’Ange, en hommage à la tache de naissance de son fils, pour aider d’autres familles d’enfants disparus.
Le jour où la pluie s’est arrêtée

Un soir, alors qu’elle bordait ses deux garçons, Nathan murmura :
« Maman… je croyais que personne ne me retrouverait jamais. »
Elle lui caressa les cheveux et répondit :
« Je n’ai jamais cessé d’essayer, Nathan. Et je ne te quitterai plus jamais. »
Dehors, la pluie s’était tue.
Dedans, pour la première fois depuis cinq ans, la maison Dubois vibrait à nouveau du rire de deux enfants — et du cœur réparé d’une mère qui n’avait jamais renoncé.
