Mon mari m’a annoncé qu’il partait en Angleterre pour affaires pendant une semaine. Il a insisté pour que je reste à la maison et me repose, affirmant qu’il était inutile de rendre visite à ses parents à la campagne. Mais ce jour-là, mon intuition me disait le contraire, alors j’ai pris le bus et j’ai décidé de faire une surprise à mes beaux-parents.
Dès que j’ai franchi le portail, ce n’est ni le sourire chaleureux de ma belle-mère qui a attiré mon attention, ni la silhouette élancée de mon beau-père qui balayait le jardin. La vue de toute une rangée de couches de bébé suspendues à la corde à linge m’a glacée le sang. Certaines étaient tachées de jaune, d’autres portaient des traces de lait.
Je suis restée figée, incapable de bouger. Mes beaux-parents avaient largement dépassé la soixantaine, bien trop âgés pour avoir un enfant. Aucun de nos proches ne leur avait laissé d’enfant. Et puis… à qui appartenaient ces couches ?
