Pourquoi il ne faut pas découper les étiquettes de vos vêtements

Des informations précieuses sur les matières

Coton, lin, viscose, polyester, cachemire… Chaque matière a ses spécificités. Connaître la composition de vos vêtements permet non seulement de les entretenir correctement, mais aussi de mieux adapter leur usage. Par exemple, un tissu 100 % polyester résiste bien aux lavages répétés, mais il est moins respirant qu’un coton naturel.

Savoir ce que l’on porte permet aussi d’éviter des maladresses : ne pas laver un pull en laine comme un tee-shirt en coton, ou comprendre pourquoi une robe se froisse facilement.

Exemple concret : un pull en cachemire lavé à l’eau chaude risque presque toujours de rétrécir. Il vaut mieux le laver à la main, à l’eau froide, avec un essorage très doux.

Une aide pour les peaux sensibles
Nos vêtements sont en contact direct avec notre peau. Pour les personnes allergiques ou ayant une peau sensible, l’étiquette est une aide précieuse. Elle permet d’identifier les fibres à éviter, comme certains tissus synthétiques ou des traitements chimiques agressifs.

Vous avez des irritations sans cause apparente ? Le responsable est peut-être dans votre garde-robe, et l’étiquette peut vous le confirmer.

Conseil malin : privilégiez les fibres naturelles, comme le coton biologique ou le lin, et gardez les étiquettes au moins jusqu’au premier lavage.

Revente, don : l’étiquette fait la différence

Un vêtement avec son étiquette d’origine est bien plus facile à revendre ou à donner. Sur des plateformes comme Vinted ou Le Bon Coin, elle atteste de la taille, de la marque et des consignes d’entretien. C’est un peu comme vendre une voiture avec ses papiers à jour.

Pour les associations caritatives, ces informations facilitent le tri et garantissent une meilleure redistribution.