Les comparaisons silencieuses

Dans un coin de son esprit, elle remarque des différences : la façon de parler, d’écouter, de la comprendre. Elle ne cherche pas à juger son mari, mais elle redécouvre à travers cet autre ce qu’elle n’éprouvait plus depuis longtemps. C’est souvent ainsi que naît la distance : sans rupture, juste avec des nuances.
Des coïncidences un peu trop parfaites
Un message anodin, un prétexte pour se croiser, une conversation qui dure un peu plus que prévu… Elle appelle cela le hasard, mais son cœur sait qu’il y a plus. Ce ne sont pas des rendez-vous, juste des instants qu’elle provoque sans oser se l’avouer.
La culpabilité douce-amère
Elle se reproche ces pensées, puis se rassure : « Ce n’est rien, je suis juste aimable ». Mais quelque part, elle sent bien qu’elle franchit une frontière intérieure. Ce tiraillement la trouble, non pas parce qu’elle agit mal, mais parce qu’elle découvre en elle un besoin d’attention qu’elle n’avait plus nommé depuis longtemps.
Le questionnement intérieur
Ce n’est pas un autre qu’elle désire : c’est ce qu’il réveille en elle. Le sentiment d’être vue, écoutée, vivante. Cette attirance devient alors un miroir, un signal doux mais puissant : et si le véritable choix n’était pas entre deux hommes, mais entre s’oublier et se retrouver ?
Parfois, ce que l’on croit être une tentation n’est qu’un rappel discret de ce que notre cœur a besoin de ressentir pour se sentirà nouveau vivant.
