Voici ce que signifie cette petite cicatrice que beaucoup de Français ont sur le bras gauche

Une question subsiste : pourquoi les vaccins usités actuellement ne nous laissent aucune trace ? Eh bien, c’est parce que le procédé n’est pas du tout le même. En effet, la manière d’administrer le vaccin antivariolique BCG est bien différente de celle contre la Covid-19 par exemple. De fait, il est injecté à l’aide d’une aiguille à deux pointes. Et cette aiguille a piqué l’épiderme plusieurs fois et à différents endroits. L’objectif était de distribuer le vaccin de manière uniforme.

Ensuite, les particules injectées se multiplient et provoquent cette fameuse cloque appelée papule, qui va se transformer en vésicule remplie d’eau. Dernière étape, après l’injection, la peau peut devenir rouge et gonflée. Elle est similaire alors à une piqure de moustique ou bien d’insecte. Le processus peut mettre plusieurs semaines, mais ce gonflement finira par s’atténuer. Restera alors la cicatrice que d’aucuns pourront trouver trop disgracieuse, mais c’était pourtant là le syndrome d’une vaccination réussie pour les médecins.

Variole du singe : quid de la vaccination en France ?
Fort heureusement, depuis le 8 janvier 1980, la variole a été officiellement éradiquée dans les pays occidentaux. Et les rappels de ce vaccin ne sont plus obligatoires en France depuis 1984. La vaccination n’est donc plus nécessaire, sauf pour les personnes qui prévoient des voyages dans un pays où le virus est encore malheureusement présent.

La bonne nouvelle, c’est que la vaccination contre la variole a été suspendue définitivement dans certains pays du monde. Elle est d’ailleurs la seule maladie au monde que l’homme est parvenu à éliminer de la surface de la planète.

En revanche, la variole animale existe toujours chez les singes, sous le nom de « monkey pox », ou variole du singe.

Il n’existe aucun vaccin ou traitement spécifique pour lutter contre la propagation du monkeypox. Bien que la vaccination contre la variole ait une certaine efficacité dans la lutte contre le virus, elle n’a pas été administrée depuis l’éradication de la maladie contagieuse. Heureusement, dans la grande majorité des cas, cette infection virale disparaîtra d’elle-même. Bien que la variole du singe ne soit pas particulièrement dangereuse pour l’homme, elle peut tout de même être mortelle (surtout chez les très jeunes). On parle d’un taux de mortalité inférieur à 10 %.

A lire également :