Il n’est pas rare de se retrouver avec des restes lorsque l’on cuisine pour sa famille. La plupart du temps, on les conserve simplement au réfrigérateur pour plus tard. Parfois, on les consomme même le lendemain ou les jours suivants.
Récemment, cependant, le riz cuit restant et les risques potentiels d’une mauvaise conservation ont fait l’objet d’un vif intérêt.
Ce phénomène, largement débattu sur les réseaux sociaux, est connu sous le nom de « syndrome du riz frit » et de « syndrome du réchauffage ».
Selon les experts, le riz cuit constitue un environnement idéal pour la propagation des bactéries, en particulier du Bacillus cereus.
Si nous laissons le riz cuit à température ambiante pendant trop longtemps, même plus d’une heure, les spores bactériennes commencent à se développer, produisant des toxines.
La consommation de ce riz peut provoquer une intoxication alimentaire, des nausées, des douleurs abdominales, de la fièvre et une diarrhée aiguë. Les symptômes peuvent apparaître dès une heure après la consommation. Dans certains cas, l’intoxication alimentaire peut même entraîner une déshydratation et des déséquilibres électrolytiques.
Le problème est que peu de gens soupçonneront que leurs restes de riz sont la cause de leur malaise.
